Cimetière ancien de Villeneuve-la-Garenne
Cimetière ancien de Villeneuve-la-Garenne
Ce cimetière est le fruit d’un don testamentaire fait en 1909 par Madame Françoise-Marie-Claudine-Élisabeth Dupont du Chambon.
Cette dernière rentière, née en 1835 et décédée à Gennevilliers le 10 février 1909, légua au hameau de Villeneuve-la-Garenne, à condition qu’il soit érigé en commune, la somme de 100 000 francs pour l’acquisition d’un terrain en vue d’y établir un cimetière.
Les premières inhumations eurent lieu en 1930.
Madame Dupont du Chambon, au titre de sa générosité, bénéficie d’une concession perpétuelle gratuite à titre d’hommage public où ses restes reviennent le 5 octobre 1931. Elle offrit de plus à la ville le bâtiment de sa première mairie. Une rue de la ville porte son nom.
À la création du cimetière, fut érigé un obélisque rendant hommage aux soldats morts pendant la Première Guerre mondiale, point de ralliement des cérémonies en l’honneur de la Patrie. Y fut adjoint, en 1953, un mémorial constitué de douze plaques de granit disposées en arc de cercle, déroulant la longue liste des habitants de la commune, morts pour la France.
L’ancien cimetière de Villeneuve-la-Garenne possède de plus un carré militaire.
Depuis la création de la commune en 1929, la ville est adhérente au SIFUREP (Syndicat Intercommunal Funéraire en Région Parisienne).
Outre cela, le cimetière comporte trois caveaux provisoires.
L’ancien cimetière comporte plus de 1000 concessions funéraires.
Structure du site
- Les pratiques de gestion écologique sont définies dans le CCTP du lot espaces verts. Le CCTP reprend l’ensemble des pratiques de gestion à mettre en œuvre par Paris habitat et par leurs prestataires. Ces documents permettent également d’orienter la conception des espaces verts et répond aux exigences du label EcoJardin.
- La conservation de la qualité écologique du site est favorisée par la création de cheminements, de délimitation des parcelles, ce qui permet le déplacement des usagers sur le site sans piétiner les surfaces végétalisées entre les tombes.
Sol
- Il n’existe aucun sol à nu sur le site grâce à du paillage et des plantes couvre-sols.
- Un effort de végétalisation a été réalisé par le semis de gazons dans les entre-tombes notamment.
- Les risques majeurs pour les sols sont clairement identifiés des cheminements sont présents pour éviter la détérioration et la compaction du sol par le passage de personnes dans les espaces verts.
- Utilisation de paillage et du site ou des environs pour effectuer des apports organiques. Aucun apport minéral n’est réalisé sur le site.
Eau
- L’arrosage est raisonné sur le site, en effet il a lieu uniquement lors de nouvelle plantation et en cas de sécheresse si les végétaux sont en stress hydrique. S’il doit avoir lieu, l’arrosage se fait aux heures de moindre évapotranspiration (tôt le matin).
- L’arrosage est également contrôlé par la mise en place de sondes tensiométriques au pied des jeunes plantations (régulation de l’humidité).
- Les végétaux sont regroupés en massifs et la présence de paillage et de plantes couvre sol permet de limiter grandement les apports d’eau.
- Le jaunissement de la strate herbacée est accepté lors de la période estivale.
Faune / Flore
- La biodiversité est une donnée intégrée dans le site : diversification des massifs, végétalisation des entre-tombes.
- La flore spontanée est acceptée sur le site, le désherbage sur les surfaces minéralisées n’a lieu que quand il gêne fortement les usages du site. Lorsqu’il a lieu, le désherbage est manuel. Les espèces présentes sur le site (horticoles et indigènes) sont en bonne santé et arrosées peu souvent, elles sont donc adaptées au milieu.
- La taille de la strate arborée est effectuée uniquement pour des raisons de sécurité, ou pour des raisons esthétiques historiques. La strate arbustive est laissée en port libre et peu taillée, les périodes de floraison et de nidification sont respectées au maximum.
- Le bois issu de l’abattage d’arbre est réutilisé sur le site sous forme de broyat ou pour des aménagements esthétiques.
Matériaux & mobiliers / Matériels & engins
- Aucun produit biocide n’est utilisé sur le site.
- Le matériel du site est extrêmement bien entretenu, nettoyé après chaque utilisation et en bon état. L’achat d’engins électriques s’effectue petit à petit afin de limiter la pollution et les nuisances liées à l’entretien des espaces verts.
Formations
- Une grande partie des thématiques de formation sont abordée dans le cadre de la formation des agents municipaux. Les formations qualifiantes des gestionnaires sont adaptées aux attentes du label EcoJardin.
- La municipalité s’investit particulièrement dans les sujets portés par la labellisation EcoJardin notamment par le biais de l’organisation de réunions en interne ou par la communication sur les réseaux sociaux.
Public
- Le règlement concernant les espaces verts du site est en partie présenté à l’entrée du site.
- L’état phytosanitaire des arbres est diagnostiqué 1 fois par an, à chaque passage sur site, un contrôle à vue à lieu.
- Des panneaux pédagogiques sont présents sur le site
