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Le plus grand et le plus célèbre des parcs lyonnais a été conçu sur le modèle du jardin anglais. Il intègre un lac de 16 hectares créé à partir d'un bras du Rhône ainsi qu'un parc zoologique et un jardin botanique.
Situé sur les bords du Rhône, le Parc de la Tête d'Or couvre une superficie de 105 hectares. On y pénètre par sept entrées, dont la plus remarquable est la porte des Enfants du Rhône qui ouvre sur la perspective d’un lac de 16 hectares, centre de la composition paysagère. Les vastes pelouses alternent avec des bosquets d'arbres plus que centenaires. Les massifs fleuris, les parterres de roses ou de pivoines, apportent en toutes saisons des touches colorées et parfumées.Le Parc englobe plus de 8 800 arbres dont 36,5 % de résineux , 61,0 % de feuillus, 2,5 % d'essences rares. On relève des platanes de 40 mètres de hauteur, des cèdres du Liban, des tulipiers de Virginie, des ginkgos biloba, des cyprès chauves.
Le secteur Nord est composé de la pelouse des Ebats, des talus boisés, de prairies naturelles, des berges, du secteur paysager et des massifs de vivaces de la Roseraie Internationale, de l'île au souvenir de la Petite Suisse jusqu'à la porte des enfants du Rhône.
La Roseraie Internationale de Lyon s'étend sur 40 000 m² et compte 30 000 rosiers répartis en 350 variétés.
Structure du site
Le parc de la Tête d'Or est le plus grand des parcs lyonnais a été conçu sur le modèle du jardin anglais.
Situé sur les bords du Rhône, il couvre une superficie de 105 hectares. On y pénètre par sept entrées, dont la plus remarquable est la porte des Enfants du Rhône qui ouvre sur la perspective d'un lac de 16 hectares, centre de la composition paysagère qui délimite les deux secteurs, Nord et Sud.
Le lac et le parc sont reliés à la trame verte et bleue du Rhône.
Sol
Les plantations sont réalisées avec les sols en place.
Les analyses de sol sont en cours, un travail de thèse est en démarrage sur la faune du sol.
Un très gros travail d'analyses de sol a été réalisé depuis plusieurs années dans les massifs de rosiers pour permettre leur entretien sans produits phytosanitaires en favorisant l'aération des sols.
Eau
Le parc a été peu arrosé cette année du fait des restrictions d'eau.
Les arrosages sont limités aux emplacements identifiés comme ilots de fraîcheur.
Faune / Flore
L'Atlas de la biodiversité communale a été mis à jour en aout 2020 avec des inventaires comptabilisant plus de 1500 espèces sur l'ensemble du parc, dont la moitié pour la flore et près de 400 espèces d'oiseaux. Soixante-six espèces bénéficient d'un statut de protection dont 66 sur liste rouge régionale (33 en danger ou en danger critiques), 21 sur celle du conservatoire et 316 sur liste nationale (dont 246 oiseaux).
Le Parc englobe plus de 8 800 arbres dont 36,5 % de résineux , 61,0 % de feuillus, 2,5 % d'essences rares. On relève des platanes de 40 mètres de hauteur, des cèdres du Liban, des tulipiers de Virginie, des ginkgos biloba, des cyprès chauves.
Du fait de la taille du parc, les habitats sont nombreux et diversifiés.
Une prairie de fauche très tardive (fin août-début septembre) permet le développement de stations d'orchidées.
Une autre prairie fleurie attractive pour les abeilles et pollinisateurs est implantée à proximité de l'aire Urbanbees.
La processionnaire du pin est limitée par lutte biologique (phéromones). La pose de nichoirs à mésange bleue est en cours d'expérimentation à certains endroits.
Très peu de tontes cette année.
La taille raisonnée est pratiquée dans les massifs et en bordure des allées. Une expertise particulière est développée dans les massifs arbustifs accompagnant les rosiers paysagers. Des transitions douce sont aménagées vers la roseraie.
Les massifs de rosiers paysagers et arbustifs sont largement accompagnés de vivaces et plantes couvre-sol.
Les jardiniers sont acteurs dans le suivi de la biodiversité des espaces et sont formés sur le suivi de la flore des prairies (Florilège), des papillons (PROPAGE) et des oiseaux.
Des réflexions sont menées dans le service sur la stratégie pour le fleurissement de demain.
Matériaux & mobiliers / Matériels & engins
Un remplacement progressif des matériels par du matériel électrique est en cours à l'échelle du service (73% d'électrique).
Les engins et équipes thermiques résiduels tournent à l'Aspen (100 % pour toutes les équipes).
Un programme de remplacement des PL par des camions GNV est initié.
Les consommations de carburant sont en baisse sur les dernières années (de 170 000 à 130 000 l pour le service EV).
Le parc n'est pas éclairé la nuit.
Les broyats de sol pour les jeux proviennent des Vosges (forêt durable).
Des alternative sans COV sont recherchées pour les peintures éventuelles.
Formations
Les jardiniers rencontrés sont très impliqués sur leur secteur et font preuve d'initiatives (plantation de couvre-sol, choix des vivaces…).
Des expertises pointues sont présentes sur le secteur, notamment sur la taille douce des arbustes et l'usage des vivaces.
Les formations croisées mensuelles font appel à 40 référents pour 130 jardiniers formés dans le service.
Le parc accueillant un public important, les fonctions sociales sont bien intégrées dans les formations.
Public
Des points de tri sont disposés sur le parc, la signalétique est en cours de mise en place.
Des inventaires sont réalisés avec le public à l'échelle de la ville, ainsi que le développement des jardins de rue.
Des animations gratuites sont organisées (Tout le monde dehors) avec 19 à 20000 personnes sur les activités.
Localisation
Place général Leclerc
69006 Lyon
FranceGalerie photos
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