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Le parc de Billancourt / parc du Trapèze inauguré dans sa totalité en septembre 2017, s'étend sur près de 5 hectares, répartis sur 2 parties distinctes : le parc Ouest et le parc Est. Il s’intègre plus largement dans l’Ecoquartier du Trapèze et longe la Seine sur près 600m de long.
Le parc urbain répond à 3 fonctions principales
• L’accueil du grand public sur sa partir jardin, pelouse et aires de jeux et de sport
• Le développement de la Biodiversité en combinant dès sa conception des milieux naturels recomposés
• Un rôle dans la gestion des eaux : conçu comme un réceptacle pour stocker les crues de la Seine, stocker les eaux pluviales de la ZAC et les remontées de la nappe phréatique, le parc du Trapèze est un lieu évolutif, inondable.
La gestion différenciée du parc déjà engagée par l’équipe de jardiniers du services parcs et jardins de GPSO, elle prend en compte de nombreux critères essentiels en cohérence avec les impératifs environnementaux
• Non usage de produits phytosanitaires
• Une gestion différenciée adaptée aux différents espaces constituant le jardin
• L’accueil de la biodiversité
• La protection des sols
• La gestion de l’eau
• La formation initiale des agents gestionnaires du parc
Détail des milieux naturels recomposés
- Pelouse/ Prairies humides
- Prairies fleuries
- Les noues sableuses, zones de lagunage et grève
- Marais
- Tourbières
- Sous-bois et lieux ombragés (iles des cerisiers, les sumacs, les bouleaux…)
Le parc est un relais pour les espèces sauvages
- Faunes (amphibiens, micromammifères, oiseaux, insectes)
- Flore (indigènes locales en majorité, naturalisées et horticoles)
Structure du site
Le site est conçu comme un jardin de pluie, présentant des ilots émergents arborés lors des crues. Une réelle réflexion technique et paysagère à été menée afin de créer un espace agréable, fonctionnel et diversifié. Les espaces sont bien définis et présentent différents milieux complémentaires, gérés de manière différenciée.
Sol
La qualité des sols, à proximité de la Seine, est à tendance sableuse. Cela rend l’entretien des pelouses difficile (sol drainant) mais les jardiniers en ayant conscience, s’adaptent au mieux en amendant les sols de matière organique issue des tailles sur site. Ce paillage permet également de limiter l’apparition de la végétation spontanée et donc limite le désherbage.
Eau
Les plantes sont en majorité indigènes, donc adaptées au climat. Les zones humides aident à maintenir une réserve dans le sol, malgré leur caractère très perméable.
Le jardin de pluie est dimensionné correctement puisqu’il est toujours exploitable en période d’inondations.
Des mesures de réduction de la consommation ont été mises en place : un pluviomètre permet de s’adapter au temps et une bâche récupère une partie des eaux de pluie pour l’arrosage. La consommation d'eau est connu à l'échelle du site, et depuis la labellisation en 2020, un protocole permettant la détection des fuites a été mis en place. Une communication aussi a été mis en place afin d'accepter le jaunissement des pelouses, ce qui n'était pas le cas avant.
Faune / Flore
De nombreux espaces sont laissés libres à la flore, notamment des zones inaccessibles au public. L’expression de la flore y est spontanée et les jardiniers ne ressèment pas de graines d’une année sur l’autre, au profit du renouvellement naturel.
Des zones de prairies ont été mises en place sur le site, celles ci font l'objet d'une unique fauche tardive annuelle, en Septembre. Des zones refuges sont laissées en place lors des opérations de fauche, permettant le repli de la microfaune.
Le renouvellement des plantes (notamment des prairies) est laissé naturel, bien que chaque année, les jardiniers reçoivent des graines à semer, ils privilégient la spontanéité.
Des abris à faune (18 nichoirs et 1 hôtel à insectes) sont en place sur le site. Des suivis de la flore et de la faune du site ont été mis en place. En effet le prochain est en 2024, et le suivant en 2026.
Le jaunissement des pelouses est maintenant accepté par les usagers du site via des communications réalisées à l'échelle de Boulogne.
Matériaux & mobiliers / Matériels & engins
A l’exception d’une tondeuse, la totalité des engins utilisés sont du matériel électrique, afin de limiter les nuisances et d’améliorer le confort des utilisateurs et des usagers du site.
Concernant l'éclairage, des "veilleuses" éclairant les chemins sont présentes sur le site. Beaucoup ne sont pas en fonction, et celles l'étant encore ne cause pas d'impact sur la biodiversité (intensité faible, pas orienté vers la végétation, etc.)
Depuis la labellisation, la mutualisation des informations a été effectuée.
Formations
Un plan de formation pluriannuel a été mis en place, permettant de proposer des formations adaptées aux besoins de l'équipe de gestion des espaces verts. Plusieurs formations liées à la gestion écologique du site ont déjà été mise en place et d'autres vont arrivées courant 2024.
Public
Le parc est très fréquenté et les usagers sont mobilisés à la gestion du site via la mise en place de programmes de sciences participatives (florilège et propage). Afin de sensibiliser les usagers à la préservation de la biodiversité, plusieurs panneaux pédagogiques ont été installés sur le site. Aussi, des ateliers en lien avec la biodiversité sont proposé par la maison de l'environnement et de l'arbre.
Localisation
53 cours de l’ile Seguin
92100 Boulogne-Billancourt
FranceGalerie photos
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