Mis à jour : 31/01/2016
En 2015, 81 espaces verts répartis sur toute la France se sont vus décerner le label national EcoJardin et 21 sites ont vu leur labellisation renouvelée pour 3 années supplémentaires. Porté par Plante & Cité au niveau national et animé par l'ARB îdF, ce label constitue la référence de gestion écologique des espaces verts et a récompensé plus de 300 sites depuis son lancement en 2012.
Créé à l’initiative de neuf villes françaises avec d’autres maîtres d’ouvrages et partenaires techniques sous l’égide de Plante & Cité, le label EcoJardin vise à encourager l'adoption de pratiques de gestion respectueuses de l'environnement en ville. Il valorise le travail des jardiniers gestionnaires des espaces verts et sensibilise les usagers aux problématiques du développement durable ainsi qu’aux pratiques écologiques des espaces verts.
Deux fois par an, le Comité de labellisation pluraliste EcoJardin se réunit pour évaluer les pratiques mises en œuvre dans les espaces verts à partir de rapports d’audits indépendants. Cette année, il a décerné le label à 81 nouveaux espaces.
De nouveaux gestionnaires sont entrés dans la démarche, c'est le cas de la Communauté d’Agglomération du Val Maubuée, de la Maison Familiale Rurale de L'Ouest Lyonnais, de la Société de la Tour Eiffel, du conseil départemental du Val d’Oise, de Veolia eau, de l’EPLEFPA Cibeins, d’ICADE, du MFPH de St Grégoire, de la ville de Pantin et de Paris Habitat.
En tout pour 2015, ce sont 16 collectivités (communes, intercommunalités et départements), 3 établissements éducatifs et 6 entreprises qui ont été récompensés par le label ou renouvelés. Parmi ces sites, une majorité de parcs et squares (80), mais également des établissements d’entreprise (10), des espaces naturels (8) et des établissements d’enseignement (3).
En outre, la grande majorité des sites labellisés en 2012 a exprimé le souhait d’être renouvelée pour 3 années supplémentaires. Vingt-et-un sites l’ont d’ailleurs été dès cette année. Ces premiers renouvellements confirment l’intérêt du dispositif. Tous les gestionnaires ont amélioré leurs pratiques dans les différents domaines du label. Ainsi, pendant trois ans, les équipes ont pu progresser sur les points faibles identifiés lors du premier audit. Les retours de la part de gestionnaires sur le label sont tous positifs et montrent combien EcoJardin est à la fois un outil de communication mais aussi d’amélioration continue des pratiques.
Ces bonnes pratiques sont soutenues et diffusées à partir des études et des expérimentations coordonnées par le centre technique Plante & Cité. Pour François COLSON, son secrétaire général, « le processus de labellisation est maintenant bien reconnu et valorisé par les acteurs les plus innovants dans le domaine de la gestion des espaces paysagers. Le nombre de sites labellisés devrait croître dans les prochaines années. Pour respecter les nouvelles contraintes législatives sur l’arrêt des pesticides, les collectivités sont incitées à utiliser le label comme vecteur de changement de leurs pratiques et les entreprises prestataires à le proposer comme outil de contrôle de la qualité de leur travail ».