• Site composé de 4 espaces verts de proximité dont le square Maurice Kriegel-Valmiront datant de 1914 ( 4093m²), du square Ste Hélène datant de 1957 (2140m²), du square Léon Serpollet datant de 1982 (15800m²) et du jardin Maria Vérone (ZAC Moskova) datant de 2004 (2324m²).

    Structure du site

    La Direction des Espaces verts et de l'Environnement a élaboré un référentiel sur la gestion différenciée qui est appliquée sur les espaces verts de la ville de Paris. Le gestionnaire mène ainsi une gestion écologique et adaptée en fonction des différentes strates végétales présentes sur le site (tontes adaptées, pas d'utilisation de produits chimiques, etc.). L’utilisation de produits chimiques est proscrite sur le site.

     

    Gestion différenciée bien intégrée et appliquée en adéquation avec le site et ses usages.

     

    Le désherbage est limité à des opérations manuelles et ponctuelles, sur des zones problématiques bien connues. Une attention particulière est portée à la suppression des plantes sauvages toxiques près des espaces côtoyés par les enfants.

     

    L’intention paysagère du site ne fait pas l’objet d’un document particulier, le gestionnaire a donc effectué quelques recherches et sélectionné une piste d’aménagement qui tente de conserver une certaine continuité entre les différents espaces du jardin (sec, humide, espace de jeux, potager)

     

    Intervention et échanges avec l'AEU sur l'intégration des jardins de plus d'un Ha à la TVB de la ville.

    Sol

    Des analyses régulières sont effectuées et reliées à une cartographie des différents usages du sol par leur type de végétation : massifs, pelouses.

    La dernière analyse de sol a été réalisée en 2015.

     

    Il n’y a pas de sol à nu, mis à part dans certains massifs, qui attendent d'être paillés dès que les jardiniers ou les élagueurs de ville auront fourni les matériaux nécessaires. (Circuit court qui pose des problèmes de délais mais beaucoup plus respectueux que des achats en temps voulu avec impact carbone plus important). Le peu d'espaces dans ce cas sont secondaires, ou en talus. On y voit un sol en bonne santé avec des résidus des paillages précédents.

     

    Les impacts du public liés aux usages sont connus et des solutions sont recherchées, autant que faire se peut.

     

    Les apports sont organiques et uniquement limités aux préconisations des analyses de sol.

     

    Le désherbage est manuel, limité par le paillage, les couvre-sol et l’acceptation de certaines espèces non problématiques (Sedum, Oxalis) et d'espaces moins travaillés.

    Eau

    Les jardins comportent des arrosages automatiques, bien dimensionnés (plans de récolement de chaque réseau). Utilisation du logiciel MIR.

     

    Des relevés sont effectués tous les mois, ainsi qu’une vérification du matériel, par des jardiniers habilités. Établissement de fiches avec les consommations et les événements particuliers (fuites, accidents...) Utilisation de gaz pour repérer les fuites. Les compteurs pour les eaux provenant des bouches d’arrosage et celles pour l’arrosage automatique seront bientôt séparées pour percevoir les quantités d’eau utilisée dans ces deux cas.

     

    Les massifs sont pensés dans leur contexte (canopée, exposition, usages..), permettant ainsi un arrosage adapté.

     

    Une récupération d'eau de pluie est effectuée du toit, dans des bidons.

     

    Il y a très peu de surface de pelouse ; celle-ci est collée aux plantations saisonnières (arrosage favorisant ces deux types de végétation mais de même strate, en même temps.)

    Faune / Flore

    Le gestionnaire accepte les espèces spontanées non envahissantes, il sauvegarde certaines plantes favorables à l'entomofaune. Un espace clos est laissé "sauvage", avec uniquement deux fauches par an pour favoriser la présence d'espèces non acceptables dans le jardin, ronces, sureau...

    Les arbustes et plantes vivaces sont favorisés et leur sélection, sur le catalogue de Rungis, porte une attention particulière aux critères d’intérêt pour les insectes.

    Du bois mort et des fagots des branches coupées sur site sont placées dans les massifs, de manière à être invisibles.

    Un hôtel à insectes a été installé au sein d’un massif. Visible de tous, il joue un rôle écologique mais aussi pédagogique. Des nichoirs ont également et fabriqué par l’un des jardiniers et posé dans les jardins.

    Les interventions de taille respectent les époques de floraison et de fructification, avec taille douce si possible (quand les usages et la sécurité le permettent).

    Un petit potager au centre du jardin comporte des pommiers en U composés. Cet espace est attrayant et bien entretenu. De petites barrières en bois en valorisent l’esthétique tout en limitant les abus des usagers (même si les fruits sont malgré tout consommés).

    Un projet de modification à venir au square Serpollet inclura un remodelage du potager dans l’optique de travailler sur l’usage des plantes.

    Des tests sont également en cours afin de remplacer les haies de buis qui délimitent le potager.

    Le point particulièrement remarquable du jardin et de son gestionnaire : Zéro déchets vert exporté. Tout est réutilisé dans le jardin et le plus souvent directement là où le résidu est produit grâce au gyrobroyeur. Même les annuelles des massifs sont broyées sur place, sans souci esthétique et permettent de ré enrichir le sol avec ces parties végétales riches en azote.

    La zone du mémorial a également été modifiée, d’un style plus travaillé et paysagé, l’ambiance ombragée a été renforcée en jouant sur la végétation pour créer des jeux d’ombres.

    Le site de Léon de Serpollet dispose de zones en talus, peu accessibles et visibles du public sur lesquelles les agents souhaitent expérimenter l’arrêt total de l’arrosage afin d’identifier et remplacer les espèces trop gourmandes en eau et donc non résistantes à la sécheresse. L’objectif est ainsi d’identifier les espèces les plus résistantes et adaptées au climat d’IDF et de les généraliser.

    Le choix des végétaux en fonction de leur adaptation aux contraintes des sites (climat, impact des usagers) a également fait l’objet d’une réunion.

    Une formation récente en lien avec la maison de la nature a permis de réaliser des observations sur les oiseaux, les insectes et la vie du bassin.

    Matériaux & mobiliers / Matériels & engins

    Préconisations d’achats responsables dans la charte d’achats de Paris : intégration de critères environnementaux dans le cahier des charges. La ville a cessé d’acheter du bois traité depuis plusieurs années.

    Les inventaires et le suivi du mobilier et du matériel sont à jour. (Service SPL).

    Le bilan carbone à été effectué dans le cadre du plan climat.

    Eclairage raisonné, matériel adapté aux nouvelles attentes de limitation de la pollution lumineuse.

    L’éclairage est dirigé vers le sol et utilise des ampoules LED.

    L’atelier est équipé de souffleuses et tailles-haies électriques.

    Plan bruit décliné dans chaque atelier pour limiter les nuisances (horaires, matériel moins bruyant, utilisation outils non thermiques).

    Formations

    Tous les thèmes de formations sont remplis, souvent avec plusieurs formations au sein d’un même domaine. Certaines formations en lien avec QualiParis.

    Un plan de formation est défini en fonction des besoins des sites et des demandes des agents. Dans un souci d’amélioration continue des réunions sont organisées régulièrement à l'échelle de l'atelier et de la division. La mairie de Paris communique de plus régulièrement sur le label permettant ainsi de sensibiliser les agents et le public aux enjeux de la gestion écologique.

    Public

    Un cahier est à disposition du public dans le kiosque des gardes, et il existe un numéro à appeler (3975), ou une page sur paris.fr, pour d’éventuels avis ou questions.

    Une bonne relation des jardiniers avec le public est favorisée, en général pour expliquer les pratiques de gestion et notamment, grâce à un guide de relation avec le public, contenant des infos sur les ambassades, restaurants ou diverses zones à en jeux dans les alentours.

    Les vérifications des aires de jeux sont quotidiennes. Tri sélectif sur le site.

    La fête des jardins, organisée annuellement permet aux usagers de participer à des animations en rapport avec la gestion des espaces verts.

    Localisation

    Square Léon Serpollet
    25 Impasse des Cloys
    75018 Paris
    France

    Galerie photos

    photos

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