PARC DE LA LIRONDE

Aucun produit phytosanitaire n’est appliqué depuis la création du parc (1995). Une surface importante du parc est occupée par des espaces de prairie arborée. Les prairies sont gérées en fauche tardive différenciée, afin de laisser les espèces évoluer le plus naturellement possible. Les espèces présentes peuvent monter en graine, la prairie se régénère naturellement, des espèces locales se développent. La praire fournit naturellement des ressources et un refuge aux insectes et oiseaux du parc. Les résidus de fauche sont laissés sur site. Les abords de chemins, des aires de jeux, des bancs et des poubelles sont entretenus plus régulièrement pour faciliter leur accès. Quelques arbres sont présents en bordure ou dans les prairies humides : cyprès chauve, peuplier blanc, frênes… Les arbres au sein des prairies sèches arborées sont les suivants : Micocoulier de Provence, Arbre de Judée, Chêne blanc, Erable de Montpellier, Albizia, Chêne vert, chêne blanc, Sophora, Savonnier, Peupliers. La croissance du patrimoine arborée, est favorisée afin de diversifier ce patrimoine et assurer la pérennité des individus présents. Quelques haies et bosquets sont présents sur le parc. Les haies libres sont arbustives ou arbustives/arborées, avec des espèces adaptées au climat et diversifiées, mélange d’essences horticoles et naturelles : pittosporum, cistes, laurier rose, frêne, peuplier noir, pin parasol, abélia. Les haies sont un refuge pour la petite faune. La gestion écologique cherche à réduire les interventions sur le végétal et vise à lui laisser le plus possible sa forme naturelle, en favorisant leur évolution naturelle en port libre. La partie historique du parc de la Lironde est un ancien boisement de chêne blanc et chênes verts, à forte valeur patrimoniale. Le sous-bois est caractéristiques des boisements de chênes verts méditerranéen : Ruscus aculeatus, Laurus nobilis, Hedera helix, Asparagus … Le ruisseau de la Lironde traverse le parc, on y rencontre une végétation liée au cours d’eau, dominée par les frênes et chênes blancs pour la strate arborée. De nombreuses herbacées se développent sur les berges. La végétation du cours d’eau est gérée par le Service GMAOH de Montpellier Méditerranée Metropole. La fauche de la végétation est réalisée une fois par an de préférence à la fin du printemps, les branches d’arbres mortes sont coupées et retirées pour limiter les embâcles. Les herbes de la pampa qui étaient présentes à proximité du cours d’eau ont été dessouchés dans le cadre du contrôle des espèces exotiques envahissantes. Plus de 190 espèces végétales ont été inventoriées en 2017 sur le site, du fait de la surface et de la
diversité des milieux en gestion très extensive. L’étude naturaliste de la TVB locale relève un cortège d’espèces forestières présent dans la zone boisée avec notamment la Fauvette à tête noire, le Grimpereau des jardins, le Pic vert, le Rouge-gorge familier. La présence de gros arbres est propice à la Chouette hulotte, ainsi qu’au Pic épeiche et épeichette, d’autres espèces nichant dans les cavités des gros arbres. Les zones ouvertes pourvues de friches herbacées, de pelouses et de haies sont favorables à d’autres espèces, tels que des granivores comme le Chardonneret élégant, le Verdier d’Europe ou encore le Moineau friquet (valeur patrimoniale), des insectivores (Rouge-queue noir, Bergeronnette grise). Les grands arbres accueillent par ailleurs le Rouge-queue à front blanc, la Corneille noire et le Pigeon ramier. L’Ecureuil roux, le Renard roux, le Hérisson et potentiellement la Fouine sont présents sur le parc. La zone centrale est intéressante pour les Chiroptères du fait de la présence du cours d’eau, des milieux ouverts assez riches en insectes et des boisements qui abritent une autre diversité d’insectes et sont des territoires de chasse intéressant par exemple pour la Noctule de Leisler. Au total, 8 espèces ont été contactées sur le secteur central de la Lironde. Onze espèces de gastéropodes ont été récoltées, toutes très commune régionalement.

Un écopâturage par des moutons a été mis en place sur l'ensemble des prairies de mars à juillet, avec fauchage des refus de pâtures en juillet.

Un suivi de la flore des prairies par le protocole Florilège adapté au climat méditerranéen a été mis en place récemment.

Le boisement est en gestion naturelle avec 1 débroussaillage du sous-bois par an. La taille des arbres se limitent à l'enlèvement du bois mort ou cassé. La taille des arbustes concerne uniquement les branches mortes ou cassées et le dégagement des chemins. Le port libre est privilégié pour les strates arbustive et arborée.

Les produits de fauche sont laissés sur place et les petits produits de taille sont broyés pour être utilisés en paillage. Seuls les gros produits de taille sont exportés pour être traités en unité de méthanisation.