LA PRÉVALAYE

La Ville de Rennes a été élue capitale française de la biodiversité en 2016.

Les plantes indigènes sont privilégiées lors des nouvelles plantations et lors des renouvellements de plantations, particulièrement les vivaces, nécessitant moins d’entretien et d’intrants, et les annuelles de type champêtre présentant des intérêts écologiques. Les plantes spontanées sont tolérées dans les espaces nécessitant moins de visibilité. La Ville a la volonté d’adapter ses plantations aux conditions climatiques et aux changements à venir. Elle travaille avec des pépiniéristes de végétal local et qui travaillent de manière à exprimer plus de diversité génétique dans les plantations.

La Ville de Rennes possède une politique d’achat durable pour les plants et semences.

La taille raisonnée est pratiquée, sauf pour les végétaux nécessitant un entretien particulier (patrimoine architecturé, taille de sécurité et/ou de désencombrement des passages).

Lorsque des prairies sont présentes sur les sites, la fauche est réalisée de manière à être favorable au maintien et au développement de la biodiversité.

Un partenariat a été passé avec la FREDON pour la gestion de la Berce du Caucase, de l'Ambroisie, du Raisin d'Amérique et de la Datura Stramoine.

Une étude écologique complète a été réalisée sur le site. Des inventaires faune-flore-habitats ont été réalisés et un plan de gestion sur 25 ans a été établi. Un inventaire des zones humides a également été réalisé en 2017.

Une cartographie des habitats biologiques du site a également été établie dans le cadre de l'étude écologique liée aux travaux du métro.

Un verger est mis à disposition des usagers, celui-ci est planté d’anciennes variétés.

Du bois mort et des arbres morts sur pied sont conservés sur le site.

De nombreuses parcelles sont fauchées une fois par an. Les déchets de fauche sont ensuite exportés pour en faire du foin.

Des problématiques d’envahissement par la Jussie se posent dans certains des milieux aquatiques du site. Des interventions régulières ont donc lieu pour limiter le développement de l’espèce dans le cadre de chantiers de réinsertion.

Du faucardage est réalisé de manière raisonnée pour éviter la fermeture des milieux. Les opérations sont réalisées de manière tardive en hiver et ne consiste qu’en l’éclaircissement de certaines zones.

Des nichoirs à oiseaux, fabriqués avec les enfants du centre aéré ont été mis en place par l’écocentre sur le site.

Un autre partenariat a été passé avec l'Agrocampus pour la Jussie. Enfin un autre partenariat a été passé avec le Bassin de l'Ille et de l'Illet pour la Renouée du Japon et les agents ont participé à des journées techniques sur la thématique des plantes invasives.

Plusieurs services de la ville ont été formées sur la problématique des chiroptères en ville et ont été initié à certaines solutions permettant de maintenir la présence des chiroptères en ville.

Un programme de recherche de l’Université Rennes 1 est en cours sur l’élaboration d’un protocole de suivi des lépidoptères. Une réflexion est en cours afin de faire suivre ce protocole de suivi par les agents de la Direction des Jardins et de la Biodiversité.

Des associations de protection de l’environnement, notamment la LPO et le groupe mammalogique utilisent régulièrement le site pour réaliser des suivis, des balades naturalistes, etc. Le gestionnaire peut ensuite disposer des données afin de suivre l’évolution de la biodiversité sur le site de la Prévalaye.

Un apiculteur est présent sur site et dispose de conventions pour l’exploitation de ruches.

Certaines parcelles, lors des travaux d’aménagement du métro, ont été utilisées comme zones de compensation ex situ et ont notamment fait l’objet de travaux de création de haies bocagères et de mares. Des gîtes à chiroptères ont également été mis en place dans le cadre de cette compensation.

Dans le cadre de ses consultations de fournitures et de livraison de végétaux de pépinières, la Ville de Rennes exige de ses fournisseurs de renseigner des informations sur ses objectifs, sa politique et ses réalisations en termes de développement durable. Il s'agit d'un critère comptant pour 10% dans la note globale qui aboutit au choix du prestataire.

La Ville de Rennes a mis en place une politique visant à la réduction et à la valorisation des déchets verts. Cela passe notamment par une rationalisation des opérations d'entretien (élagage, taille, tonte, etc.) mais aussi par une valorisation des déchets produits (broyage, compostage, etc.). Un plan de gestion des déchets verts a été établi pour chaque site de la Ville de Rennes.

Cette politique de réduction des volumes de déchets verts est initiée dès la conception des nouveaux espaces verts : Par exemple, les plantations trop proches des cheminements sont évitées afin de ne pas se retrouver dans l’obligation de tailler fréquemment les massifs pour assurer un passage aux usagers.